Jean-Baptiste Engler, Eun Yeoung Lee
Zeste d’orange dans son indignation cyan
Eun Yeoung Lee et Jean Baptiste Engler ayant une pratique de l’art et des questionnements très différents, cette exposition n’a pas pour but de les rapprocher ou de les confronter, ni même de tenter d’élaborer un projet commun ou un dialogue, leurs champs de recherches étant trop éloignés. Pour reprendre les mots de Jean Baptiste Engler, «Zeste d’orange dans son indignation cyan est un mariage blanc!»
Aussi, par l’accrochage des pièces, le parcours a été conçu avec une première partie de l’espace consacrée aux tableaux en verre brisé de Jean Baptiste pour arriver à la grande cabane pénétrable d’Eun Yeoung qu’elle fabrique en carton et bois.
Les objets et matériaux industriels, mobilier urbain, abris bus, empruntés à l’espace urbain par Jean Baptiste, pourraient constituer une forme d’excroissance du ready made. L’artiste les travaille pour les recycler dans le champ de l’art de manière à appréhender et à habiter le présent, dans une dimension à la fois brutale et fantastique.
Le propos d’Eun Yeoung est lié à son univers onirique, nourri de ses sentiments quotidiens. L’effet obtenu est une composition tiraillée entre deux mondes, deux cultures, qui donne à voir des scènes peuplées d’animaux hybrides et purement imaginaires. L’artiste manie la céramique, la peinture et le dessin, lesquels nous plongent dans une grande installation de cartons où l’humour, la violence et la poésie se côtoient sous un faux-air innocent.
Vernissage
Vendredi 28 octobre 2011