Communiqué de presse
Yoko Ono
Women’s Room
Yoko Ono s’inscrit dans la lignée du mouvement Fluxus auquel elle a activement participé dès sa création au début des années 1960. Elle a développé une œuvre à caractère expérimental, souvent inspirée du quotidien.
La pièce sonore Cough Piece, composée à partir du rythme induit par la répétition de la toux, et Sky TV qui diffuse en direct des images du ciel à l’aide d’une caméra placée sur le toit manifestent une ironie à caractère poétique.
«Women’s Room» fait référence à un engagement politique et à une mémoire personnelle. Les quatre films présentés ici: Freedom, Fly, Rape et Cut Piece (ce dernier réalisé à partir d’une performance de 1965) évoquent le rôle social de la femme et son émancipation.
Vertical Memory: une série de portraits identiques associés à de très courts textes et renvoie à des expériences intimes, fictives et réelles de l’artiste.
La clarté du propos et l’économie de moyens de l’artiste sont au service d’un art en perpétuel changement. Adhérant au principe duchampien selon lequel l’acte créateur ne peut être complété que par le spectateur, elle donne à ce dernier un rôle actif.
Aujourd’hui l’œuvre de Yoko Ono trouve un écho tout particulier auprès des jeunes artistes qui, à l’instar de Pipilotti Rist ou Dominique Gonzales-Foerster, revendiquent son influence.
Commissaires
> Hans Ulrich Obrist
> Julia Garimorth
Publication
L’exposition est accompagnée d’un livre d’artiste intitulé Spare Room.
Partenariats
> agnès b.
> Epson
> Museum of Modern Art, Oslo