Sur le modèle de Wikipédia, le projet «Wiki Loves Monuments» s’appuie sur la collaboration des internautes pour créer une base de photographies et la mettre en libre partage sur internet. En un mois seulement, le concours a permis de collecter gratuitement plus de 165 000 photographies de monuments historiques européens, dont 25 218 pour la France.
Au-delà de l’aspect ludique et du service public de ce projet, on peut s’interroger sur les conséquences de son économie: valoriser les pratiques amateurs à si grande échelle revient à concurrencer celles des photographes professionnels, privés d’une partie de leur clientèle.
La multiplication actuelle de ce genre d’opérations, dont l’agence Fotolia constitue un autre exemple, est inquiétante et risque d’accuser la crise que la profession traverse déjà .
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