Moment de suspension et de poésie, la Compagnie Circa s’envole sur la musique d’un talentueux violoniste. Les cordes de l’instrument, les cordes des acrobates et trapézistes s’enroulent ainsi et vibrent pour donner lieu à un spectacle de cirque contemporain capable de ravir adultes et enfants. Depuis sa première en 2015, au Royaume-Uni, What will have been, de la Compagnie Circa (dirigée par Yaron Lifschitz) parcourt le monde. Suscitant globalement l’enthousiasme sur son passage. En douceur, les corps se rattrapent alors et se manquent parfois (à dessein), entre danse et cirque, faisant des actes manqués une source de tendresse amusée. Les 14 et 15 novembre, Le théâtre L’Onde accueillera ainsi What will have been, au creux de son festival Immersion 2017. Comme une plume, le spectacle enchantera tous les publics (dès 10 ans).
What will have been, un spectacle de la compagnie australienne Circa
Compagnie australienne, Circa a déjà une quinzaine de spectacles de cirque contemporain à son actif. Fondée en 2004, elle a parcouru une quarantaine de pays et touché des millions de personnes. Crée en 2015, le spectacle What will have been représente un concentré de poésie et de virtuosité. Le violon, la musique de Bach, la précision technique sans faille, rencontrent la notion contemporaine de sérendipité. Ou comment la machine bien huilée de la précision mécanique trouve à s’enrichir des imprévus, des moments d’évasion, lunaires. Les accords sensible du violoniste (Lachlan O’Donnell ou Rebecca Seymour) conjuguent avec sensibilité les harmonies de Bach à des sonorités plus électro. Trois trapézistes et acrobates (Keaton Hentoff-Killian, Lauren Herley, Daniel O’Brien) font ainsi de la scène un espace intime et intense où gravité et légèreté se cherchent et se répondent.
What will have been au festival Immersion 2017 : entre danse et cirque
La figure du trio est une figure capable de parler à chacun. Un trio, c’est toujours un duo autour duquel gravite un tiers. Ou non. Et tout se joue dans cet interstice. Entre retrouvailles, jalousies, attractions, repoussements… Les corps dansent alors la difficile trinité, avec tendresse, adresse, virtuosité. De quoi permettre à chacun, entre mélancolie et rythmes enlevés, de sentir son cœur battre. À l’unisson d’un trio insaisissable, qui ne cesse de bondir, rebondir, se défaire, se reformer. Avec What will have been, Circa propose une immersion dans l’émotion. Guidant avec la plus grande dextérité ses spectateurs entre douce mélancolie et une joie bondissante. Parce qu’un trio, c’est surtout un moment de partage : avec What will have been, L’Onde met la beauté en partage.