Le prix Pritzker récompense chaque année les créateurs vivants dont «le talent et la vision ont permis des contributions significatives à l’humanité et à l’environnement architectural».
Wang Shu est de cela.
C’est avant tout en Chine que cet architecte réalise ses créations.
En puisant les matériaux dans l’environnement local, il conçoit une architecture moderne, à la fois durable et humaniste, qui ne nie pas la civilisation chinoise.
En saluant la virtuosité de Wang Shu, le prix Pritzler salue donc dans le même temps le rôle important joué par la Chine «dans le développement futur des idées architecturales», comme le souligne Thomas J. Pritzker, président de la fondation Hyatt et fils du créateur du concours.
Le prix Pritzler 2012 a donc une portée politique forte, mettant en lumière l’un des représentants de l’avant-garde chinoise.
Pour une architecture expérimentale alliant puissance et poésie. Le milieu productiviste n’a qu’à bien se tenir…
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