Communiqué de presse
Esther Berelowitsch, Caroline Cieslik
Voyages d’agrément
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Deux jeunes photographes proposent leur vision singulière de «voyages» à travers des paysages proches/lointains. Caroline Cieslik s’interroge sur le paysage français modelé, modifié par la main de l’homme, notamment par la culture des terres, utilisant notamment le diaporama (Monoculture) pour souligner une certaine monotonie de ces lieux cultivés.
Esther Berelowitsch, renouvelant la tradition de siècles précédents, part sur les traces d’un écrivain Finlandais renommé, un prétexte pour découvrir d’autres paysages, tenter d’approcher non sans humour, les habitants de la Laponie avec leurs coutumes — fantasmées ou réelles — septentrionales.
L’empreinte des hommes apparaît fondatrice de leur démarche, en creux chez Caroline, bien tangible chez Esther, les deux accompagnant leurs clichés d’un champ lexical ajusté à leurs observations.          Â
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Caroline Cieslik
«A travers la photographie, la vidéo et l’écriture, j’analyse les traces de l’activité humaine sur son environnement afin de traduire la relation de l’homme à ses paysages: influencé par son milieu de vie et simultanément le modifiant irrémédiablement, des paysages à la fois matrices et empreintes.
A propos de Monoculture, 2009
Ce diaporama photographique porte sur l’une des formes paysagères les plus courantes en France et en Europe, le champ. L’enjeu de ce travail est de questionner notre perception de ces paysages banals et fonctionnels voués à la production agro-alimentaire de masse. Habiter, circuler, travailler, telle est l’utilisation que nous faisons de ces territoires, machinale c’est à dire à la fois mécanique mais aussi sans réflexion pérenne car prise dans l’engrenage d’un système économique. Cette mise à plat de nos modes de vie tend à souligner le lien étroit existant, entre industrialisation du paysage et la pauvreté biologique, visuelle et culturelle qu’il en résulte. Mono-tonie.»
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Esther Berelowitsch
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«[Esther Berelowitsch] a su tenir une chronique photographique mêlant le sens des légendes et du déplacement des repères avec le don de déceler ce qui s’échange entre les êtres et ce qui, derrière l’apparence du réel, révèle les personnes. Il faut, pour accomplir cela naviguer loin des salons et des cénacles, là où peut-être vit la vraie vie. […] Les sujets qu’elle aborde, comme on aborde un ami ou tout au moins une personne, avec toujours la curiosité de connaître et de partager, participent donc de sa propre construction». François Barré, président des Rencontres internationales de la photographie d’Arles.
Vernissage
Samedi 13 novembre 2010. 15h-20h. 
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