Viv[r]e l’art contemporain !

Florence Doléac, Karin Ludmann, Jeff Koons, Juan Munoz, Claude Closky, Joachim Mogarra, Ettore Sottsass, Totem, Dove Allouche, On Kawara, Roman Opalka, Loïc Raguénès, August Sander, Absalon, Thomas Ruff, Dennis Oppenheim, Anne Xiradakis, Michel Blazy, Claude Levêque, Alain Séchas, Bertrand Lavier, Richard Long, Paul Ritter,  Elisabeth Ballet, Fischli & Weiss, Richard Monnier, Présence Panchounette, Sébastien Vonier, Heimo Zobernig, Michel Journiac, Thierry Mouillé, Jean-Claude Ruggirello, Patrick Tosani
Viv[r]e l’art contemporain !

Se réveiller, prendre l’air, se détendre, se souvenir, intérioriser, se nourrir, se prendre pour
un dieu du stade, cultiver son jardin, penser, construire, explorer, être dans l’entre-deux,
sont autant de portes d’entrée pour aborder les oeuvres, saisir leur polysémie et comprendre leur mise en relation au sein de l’exposition.

En introduction, le visiteur pénètre dans un premier espace intitulé « Se réveiller » où se côtoient trois oeuvres dont l’installation Floating minds de Florence Doléac ; celle-ci propose une forme de « lâcher-prise individuel au sein d’un espace collectif » tout en mixant stimulations physique, visuelle et sonore.

Plus loin, le visiteur peut « Prendre l’air » dans un face-à-face avec une sculpture murale de Juan Munoz, l’incitant à se projeter mentalement sur un petit balcon et à s’interroger sur la notion de point de vue.

Ou encore, il peut s’attarder dans l’espace « Explorer » : Richard Long arpente des sites dans le monde entier avant de rapporter des matériaux naturels qu’il dispose dans l’espace d’exposition sous une forme sculpturale, Paul Ritter et son « Grand rideau » revisitent le conte d’Alice au Pays des Merveilles et la tentation de passer de l’autre côté du miroir.

Autres propositions : « Cultiver son jardin » renvoie à l’oeuvre « Jardin intérieur » de Michel Blazy ; ce dernier exploite le matériau vivant, le plus souvent des végétaux, poussant en toute liberté (à condition de suivre le protocole dicté par l’artiste) dans des bacs prévus à cet effet ; ou « Intérioriser » avec Absalon qui conçoit des Cellules, comme lieux potentiels de réclusion et de méditation.

Autant de propositions pour « vivre » l’art contemporain…