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Visions de l’ailleurs

On peut envisager différentes catégories de l’ailleurs : l’ailleurs géographique connu ou non-connu, l’ailleurs imaginé, projeté, fantasmé, ou encore les ailleurs artificiels. L’ailleurs est donc multiple et complexe. Il est à envisager aussi bien comme espérance et désir que comme menace et risque. Entre magie et crainte, appel et répulsion, possible et impossible, vécu et fantasme, il est un moteur de la vie.

Information

Présentation
Dominique Berthet, Jean Arrouye, Cécile Bertin-Elisabeth, Jean-Pierre Brigaudiot, Alexandre Cadet-Petit, Hugues Henri, Giovanni Joppolo, Jean-Marc Lachaud
Visions de l’ailleurs

« Extrêmement nombreux sont les peintres contemporains qui peignent à partir de photographies (parfois aussi à panir d’images vidéographiques ou empruntées au cinéma ou à la télévision). Cependant, pour eux peindre ne se limite pas, comme cela a pu être le cas pour certains hyperréalistes, à reproduire l’image originelle.

D’une part parce que s’ils ont choisi de pratiquer la peinture, c’est que celle-ci leur paraît l’un des derniers domaines artistiques (avec la gravure, la
sculpture ) qui permette de garder un contact manuel, sensible et sensuel, avec la matière et d’agir sur le médium pour produire une image figurative origrnale manifestant en tous ses lieux de façon particulière l’intentionnalité esthétique de son auteur (et en cela s’opposant aux images photographiques ou électroniques, anastigmates et homogènes).

D’autre part parce que, prenant acte du fait que la connaissance que l’on a aujourd’hui du monde est presque entièrement médiatisée, principalement par la photographie et la rélévision, ils souhaitent d’autant plus exposer leur point de vue propre sur la réalité, ce qu’ils font dans leurs tableaux. »

Jean Arrouye

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