Christian Waldvogel
Vision Périphérique
Quand la science rejoint la fiction, c’est l’imagination qui prend le pouvoir.
L’œuvre de Christian Waldvogel se situe au croisement du réel et de la science fiction. Son principal objectif est d’explorer et de déjouer les concepts fondamentaux de l’astronomie. Avec «Vision Périphérique», il nous propose quelques clés de compréhension de l’univers.
Pour sa première exposition au Frac Lorraine, Christian Waldvogel a imaginé un parcours à travers cinq projets majeurs conçus entre 2004 et 2013. Dans The Earth turns without me, l’artiste tente un voyage contre de la rotation de la Terre. Avec l’aide des Forces armées suisses, il transforme un avion supersonique en appareil photographique à sténopé. En volant en direction de l’ouest, l’artiste documente leur immobilité en exposant un film insensible à la lumière rouge au Soleil.
Dans Globus Cassus, il imagine un modèle de planète, qui serait l’exact opposé de la notre. Sur cette nouvelle Terre, les humains vivraient sur la surface interne de la structure.
D’énigmes scientifiques en hypothèses astronomiques, de mystères cosmologiques en questionnements métaphysiques, Christian Waldvogel interroge le monde dans lequel nous vivons et que nous croyons pourtant si bien connaître.
Même si la science a prouvé que l’univers est infini, les humains continuent à se prendre pour le centre du monde. Comprendre l’univers qui nous entoure comme il est, et non comme l’on souhaiterait qu’il soit: tel est l’objectif qu’il poursuit.
«Vision Périphérique» nous propose, le temps de l’exposition, de déplacer notre poste d’observation de la Terre à l’Espace. Elle privilégie la vision de ce qui normalement reste de l’ordre de l’impression et du fugitif. En d’autres termes, c’est une immersion totale dans un monde du possible, du probable.