ART | EXPO

Vassiliki Tsekoura

12 Déc - 24 Jan 2007
Vernissage le 09 Déc 2006

Après son passage au FRAC Picardie, Vassiliki Tsekoura a conçu cette exposition avec des œuvres inédites où le mouvement est lié à la lumière des néons; L’artiste nous invite à partager ses origines grecques: la rencontre avec la terre, la lumière et l’ileictron.

Communiqué de presse
Vassiliki Tsekoura
Vassiliki Tsekoura

Vassiliki Tsekoura s’intéresse toujours au mouvement que ce soit des dessins réalisés à l’encre de Chine ou dans ses sculptures de grande dimension — les «constructions». Depuis son arrivée en France en 1978, elle a exposé au Consortium de Dijon, au FRAC Pays de la Loire, et a répondu en 2002 à une commande du FRAC Picardie avec un dessin de 44 m sur 3, conçu dans un espace rectangulaire.

Face à cette oeuvre dépourvue de centre, le spectateur se déplace dans une continuité de masses linéaires qui évoquent la mer et le mouvement des profondeurs. Suite à cette exposition, elle a réalisé au Musée d’art contemporain d’Athènes un ensemble de figures sonores, Les Filles du Rhin, composé de machines à laver suspendues au plafond. Son travail s’inscrit dans une dimension naturelle par opposition aux matériaux industriels qu’elle affectionne comme le fer, le métal, le plexiglas, le néon, le fil électrique, le plastique, le miroir.

Présentée à la galerie Claudine Papillon depuis une dizaine d’années, l’œuvre évolue aujourd’hui vers un univers aquatique où les éléments lumineux sont en perpétuelle déformation. Dès 1995, l’artiste avait déjà emporté le spectateur dans un courant fluvial : des miroirs polis créaient des mouvements aléatoires, des vagues, et formaient un ensemble donnant l’image d’un grand diamant.

Après son passage au FRAC Picardie, Vassiliki Tsekoura a conçu cette exposition avec des œuvres inédites où le mouvement est désormais lié à la lumière: celle des néons qui a déjà été intégrée dans certaines de ses constructions plus anciennes, mais qui revient ici comme élément principal. On passe de turbulences en eaux profondes dans les dessins à des paysages électriques où les néons nous font remonter à la surface de la terre. L’artiste nous invite à partager ses origines grecques:la rencontre avec la terre, la lumière et l’ileictron.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Stéphane Lecomte sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

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