ART | EXPO

Urbanisme sur papier

27 Jan - 30 Mar 2017
Vernissage le 27 Jan 2017 à partir de 18:00

L’exposition « Urbanisme sur papier » à La Terrasse, à Nanterre, est le fruit d’une collaboration entre les artistes Marjorie Welish et Olivier Gourvil et l’architecte et urbaniste Muriel Pagès. Dessins, peintures, notes et ébauches jalonnent une exploration artistique de l’urbanisme.

L’exposition « Urbanisme sur papier » à La Terrasse, à Nanterre, étudie le rôle que joue le dessin dans la construction de la ville. Elle résulte d’un dialogue entre les artistes Marjorie Welish et Olivier Gourvil et l’architecte et urbaniste Muriel Pagès. Dessins, peintures, notes et ébauches jalonnent le parcours.

Une exploration artistique des formes urbaines

La collaboration que mènent depuis plus de dix ans le Français Olivier Gourvil et l’Américaine Marjorie Welish s’est orientée vers l’exploration artistique des formes urbaines. Les deux artistes ont invité en 2013 l’architecte et urbaniste Muriel Pagès à rédiger un texte sur l’urbanisme, Fabriquer la ville avec la ville, afin de guider et nourrir leurs travaux.

Pour Marjorie Welish comme pour Olivier Gourvil, la créativité artistique ne peut exister qu’à travers un échange continu avec d’autres artistes. C’est par messages électroniques qu’ils entretiennent leur dialogue, pour une collaboration qui consiste à mettre en commun les idées mais non les réalisations. La démarche de Marjorie Welish a ainsi initié l’exploration de l’urbanisme par le duo, en se fondant sur un scénario prédisant la fin de la peinture. Dès lors, l’exploration des champs de la peinture à laquelle se consacrait jusque-là le duo et celle de l’urbanisme, se conjuguent.

L’urbanisme est un espace où s’inscrivent gestes et fluctuations

L’hypothèse de la mort de la peinture à la base de ces réalisations graphiques a donné lieu à des échanges entre Marjorie Welish et Olivier Gourvil imaginant des concepts et des plans structurels qui pourraient trouver dans la peinture de nouveaux territoires. Il en résulte deux séries de dessins. La première épouse les caractéristiques des tracés architecturaux et urbanistes : très structurée, graphique et descriptive, elle prend la forme de plans, exploitent la variations et la répétition. La seconde est au contraire plus libre, fondée sur la narration et le mouvement, et s’inscrit dans le réel, qu’il s’agisse du lieu, du moment ou de la scène.

L’aspect scientifique et technique de l’urbanisme est délaissé au profit d’une approche qui le pose comme un espace où s’inscrivent divers gestes, actes et fluctuations. Les dessins rendent compte des rencontres qui s’y jouent, entre l’équilibre et le désordre. Ceux de Marjorie Welish ont été réalisés à New York, tandis que ceux d’Olivier Gourvil l’ont été à Paris et à Daebu-do, une presqu’île au large de Séoul. Des emplacements divergents qui reflètent le caractère autant universel que local de l’urbanisme.

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