L’exposition « Une résidence en résidence » à l’abbaye Saint-André, Centre d’art contemporain de Meymac, accueille les œuvres d’onze artistes contemporains : des peintures, dessins, sculptures, vidéos, photographies et installations. Elle forme une prolongation de la participation de ces artistes à la Résidence des Arques en 2015 et 2016, sous la direction artistique de Caroline Bissière et Jean-Paul Blanchet.
« Une résidence en résidence » : une prolongation de la Résidence des Arques
L’idée de l’exposition « Une résidence en résidence » a germé au cours des deux années consécutives, 2015 et 2016, pendant lesquelles Caroline Bissière et Jean-Paul Blanchet se sont vus confier la direction artistique de la Résidence des Arques. Chaque année, de mars à juin, cinq à huit plasticiens sont invités par l’association « Les Ateliers des Arques » à venir en résidence dans le village des Arques, dans le Lot, au sein d’un environnement rural. Cette résidence est placée sous le signe des rencontres humaines et des expérimentations artistiques.
Un directeur artistique extérieur renouvelé chaque année dirige les processus de création et imprime à chaque cycle une orientation propre. Chaque été, la résidence donne lieu à une exposition collective en plein air qui explore les questions liées à la ruralité. Les liens solides créés entre Caroline Bissière, Jean-Paul Blanchet et les artistes lors de ces deux années de résidence des Arques a ouvert la voie à l’exposition au Centre d’art contemporain de Meymac.
De Giulia Andreani à Mathias Tujague, onze artistes réactivent leurs œuvres
Les sculptures de Julia Cottin sont érigées à partir de matières premières de base telles que la pierre et le bois qui sont travaillées selon des méthodes artisanales. Elles s’inspirent de l’architecture pour aborder de façon physique le rapport à l’espace et sont nourries d’une patiente exploration de l’histoire du lieu, des gens qui y vivent et de leurs savoirs.
Les photographies d’Eric Hurtado, prises à l’aide d’un appareil argentique et au prix de longs temps de pose, dévoilent par ce procédé les éléments cachés des paysages attirants ou familiers qu’il capture. Son travail résulte d’une volonté de saisir et révéler le réel au-delà du visible. Ses clichés s’attardent ainsi sur des territoires indéfinies, des entre deux flous : entre l’ombre et la lumière, sur les lisières et zones de frontière où mes certitudes se troublent.
Egalement signées par Giulia Andreani, Mathieu Cherkit, David Coste, Julien Crépieux, Séverine Hubard, Laurent Kropf, Jérémy Laffon, Niek van de Steeg et Mathias Tujague, les œuvres sont le fruit de la réactivation des pièces conçues lors de leur résidence ainsi que des créations récentes.
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