Sur un mode narratif, le philosophe et sociologue Edgar Morin raconte comment l’art a bercé tous les instants de son enfance et de son adolescence: «Fils unique, privé de mère, je comblais mon vide affectif en dévorant des livres et en passant tous mes temps libres au cinéma». Il énumère donc toutes les oeuvres qui lui ont fait vivre les unes après les autres «de belles émotions» et surtout «sentir la complexité de la vie».
Pour lui, une politique de la culture devrait s’orienter vers «une politique de l’esthétique» qui contribuerait à «démocratiser la poésie de vivre, à ce que chacun puisse vivre de belles émotions et découvre ses propres vérités».
Cycle de rencontres intellectuelles du Festival d’Avignon
Conçu et animé par Nicolas Truong, journaliste au Monde et responsable des pages «Débats»
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