Communiqué de presse
Carmelo Zagari
Une folie douce
Que le sujet soit rabelaisien ou pas, nous sommes tous concernés par le langage vivace et expressif qui sépare ou lie le grand et le petit. L’appétit est là , c’est forcément narratif.
L’écriture de Carmelo Zagari sera donc dessinée à la mine de plomb sur de grandes feuilles de papier chiffon, l’image peinte prendra un mur entier comme une incrustation métaphorique, son tourment sera de chercher d’en faire un seuil de mémoire ou de paradis perdu. Le traitement général sera en noir et blanc, peut être pour en sublimer l’impossible représentation.
L’enjeu carnavalesque a toujours été pour l’artiste et avant tout un espace physique, c’est un rapport forcené à la chair et au mystère de l’éphémère machinerie humaine, faire ici un parallèle avec Pantagruel et son père Gargantua était plus qu’évident…
Cette réalisation à la galerie Chantiers Boîte Noire s’inscrit dans le train de pièces qui accompagne ses pas. Chacune de ses actions-peintures et performances, par leur système en cascade, s’ajoute étroitement à l’ensemble de son travail.
Une histoire sans fin qui rebondit de situations en situations uniques et permet d’engager sa vie en acte manifeste … sûrement une folie douce.
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