Vassily Kandinsky, Dove Allouche, Marcel Duchamp, John Cage, Vera Molnar, Giuseppe Penone, Léon Ferrari, Henri Michaux, Julius Koller, Christo, Silvia Bächli, Eleanor Antin
Une brève histoire des lignes
Dans cette «anthropologie comparée de la ligne» paru aux Editions Zones Sensibles, Tim Ingold propose une traversée des continents et des cultures à travers l’étude de la présence et de la production des lignes dans l’activité humaine quotidienne. Marcher, écrire ou tisser participent ainsi de cette «fabrique de lignes».
Les lignes s’inscrivent dans notre environnement et mesurent nos actes et nos trajectoires. Qu’elles se manifestent sous forme de fil ou de trace, qu’elles soient durables ou éphémères, physiques ou métaphoriques, elles sont omniprésentes. Tout geste, tout parcours est une ligne dynamique et temporelle, un langage invisible.
Prolongeant cette quête poétique, l’exposition «Une brève histoire des lignes» poursuit la piste d’une ligne dessinée ou imaginée, élargissant la définition stricte du dessin à l’espace du corps et du paysage.
La sélection de quelques 220 œuvres, dont un corpus central d’œuvres issues du Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou, est présentée en Galerie 1 sur une superficie de 1200 m2. Cette sélection porte sur la ligne comme mouvement, trajectoire, et sur le monde comme réseau ou maillage de ces pistes. Elle tente de dégager un certain rapport spirituel, poétique ou magique entre la ligne et le monde. Près de 80 artistes sont représentés, de Vassily Kandinsky à Dove Allouche, avec des œuvres de Marcel Duchamp, John Cage, Vera Molnar, Giuseppe Penone, et bien d’autres.
Commissaires: Hélène Guenin, responsable du Pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz et Christian Briend, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Cabinet d’art graphique.