Kirill Chelushkin, Valery Koshlyakov, Oleg Kulik, Andrei Molodkine
Un automne russe
Ces quatre artistes ont un point commun: ils appartiennent à une génération qui a pu sortir librement de Russie, et choisir ses lieux de résidence et de création selon ses souhaits. Et c’est à Paris qu’ils ont décidé soit de s’installer, soit d’y passer un temps conséquent, effectuant alors des allers-retours réguliers entre les deux capitales. Ceci s’appelle la liberté.
Kirill Chelushkin présente un ensemble de dessins et deux installations vidéo. Valery Koshlyakov montre de grandes peintures et réalise une composition particulière. Andrei Molodkine est présent par le dessin et l’installation. Accompagné de deux pièces historiques, c’est le film réalisé autour du Messie de Haendel mis en scène par Oleg Kulik qui est projeté.
Kirill Chelushkin
Après une formation d’architecte, Kirill Chelushkin s’est d’abord orienté vers de grands dessins réalisés à la mine de plomb, puis s’est dirigé vers le champ de la sculpture (sur polystyrène), et de l’installation vidéo dont le polystyrène est le support. Le thème urbain est récurrent dans l’œuvre de Kirill Cheluskin, mais il porte aussi un regard percutant sur différents thèmes sociétaux, historiques ou politiques.
Valery Koshlyakov
La peinture est le médium favori de Valery Koshlyakov, mais il a considérablement étendu son champ par ses techniques de collages ou d’assemblages, et par la production d’installations et de sculptures. Il crée de vastes compositions dans lesquelles les notions de civilisation et d’architecture sont prégnantes.
Oleg Kulik
Oleg Kulik s’est fait connaître par des performances spectaculaires autour de la thématique de l’animalité, allant même jusqu’à jouer le rôle du chien. Il est aussi connu pour de grands montages photographiques à connotation autobiographique, onirique ou politique. Il séjourne régulièrement à Paris et par deux fois, au théâtre du Chatelet à Paris, il a conçu la scénographie d’œuvres musicales. En 2009, Vespro della Beata Vergine de Claudio Monteverdi, et en 2011, Le Messie de Haendel.
Andrei Molodkine
Andrei Molodkine a reçu une formation d’architecte, mais c’est en effectuant son service militaire qu’il a orienté sa carrière artistique vers le dessin au stylo bille, et qu’il s’est intéressé à la notion de pétrole, thème qui allait devenir le fil rouge de ses spectaculaires installations. Il réalise aussi de gigantesques dessins, toujours au stylo bille, qui apparaissent comme de véritables fresques.
Vernissage
Samedi 14 septembre 2013 Ã 18h