Communiqué de presse
Gino Sarfatti
La Galerie Christine Diegoni présentera à partir du 3 avril 2008 et pendant tout le mois, dans son bel espace parisien une exposition monographique de l’oeuvre du créateur italien Gino Sarfatti (1912 – 1985), la première à  lui rendre hommage vingt trois ans après sa disparition.Â
La « lumière » est enfin mise sur un créateur hors pair, à  la fois concepteur, fabricant, entrepreneur et vendeur « d’appareils d’éclairage », précurseur aujourd’hui unanimement reconnu dans le monde du design. Â
Considéré par les experts du XX° siècle comme le premier concepteur italien dans le secteur de l’éclairage, Gino Sarfatti est un inventeur qui s’est tout d’abord « intéressé à la forme de l’ampoule et à son support », tout simplement.Â
Dans ses créations il a expérimenté des matériaux nouveaux pour l’époque, tels le verre acrylique, le plexiglas, l’aluminium rénal et différents plastiques dont le développement était en pleine évolution dans les années cinquante, comme le Perspex, résine translucide résistant à la chaleur.Â
Il faut ajouter à cela une curiosité aigue pour les nouvelles découvertes technologiques en matière de source lumineuse, parmi lesquelles l’ ampoule halogène, qu’il est le premier à utiliser pour créer une lampe de table en 1971. Son originalité réside aussi dans le fait d’avoir su associer à  ces découvertes de l’époque d’autres matériaux plus classiques qui constituent depuis toujours les plus beaux fleurons du savoir faire italien, comme la maîtrise du verre soufflé à la bouche pour les globes contenant les ampoules ou la taille du marbre pour les piétements de certains luminaires.
Dans sa démarche créatrice, Gino Sarfatti confie être guidé par la lumière dans son expression la plus mystique, comme la preuve phénoménale et inspiratrice de l’existence de Dieu à laquelle il s’efforce de rendre hommage dans chacune de ses inventions. Plus simplement cette quête de la lumière est comme une recherche éperdue de l’archétype de la lampe, dans laquelle « ce qui est important c’est la forme de l’ampoule elle-même ». Avec Arteluce, société qu’il fonde en 1939 avec un groupe d’autres architectes de renom tels que Franco Albini ou Vittoriano Vigano, Gino Sarfatti allait jeter les bases des règles qui régiront l’esthétique des générations suivantes de créateurs de luminaires de la seconde moitié du XX° siècle.
critique
Un artisan de la lumière