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Ce deuxième numéro de .txt, recueil de textes écrits par des étudiants de l’option design graphique de l’Ecole supérieure d’art et design Grenoble-Valence, est le fruit d’un travail collectif. A travers ces articles, les auteurs tentent d’interroger les limites du design graphique, les rôles, les fonctions et les responsabilités du designer.

Information

Présentation
Margot Baran, Gwendoline Dulat, Cécile Galicher, Annick Lantenois, David Vallance, Samuel Vermeil, Florent Vicente
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Parmi les publications qui engagent une réflexion sur la diversité des pratiques du design graphique, .txt se présente comme un espace d’écriture proposé aux étudiants de l’option «design graphique» de l’École supérieure d’art et design Grenoble-Valence.

Dans les textes de ce deuxième numéro de .txt, écrits par des étudiants de l’École supérieure d’art et design Grenoble-Valence, le design graphique ne sauve pas le monde. En revanche, il accompagne les pratiques (Florent Vicente), soucieux des actions qui parviennent à contourner, détourner les règles économiques (Gwendoline Dulat), attentif à ce dont on ne souhaite pas parler (Cécile Galicher) ou ce à quoi on ne pense pas (Margot Baran, David Vallance).

Le design graphique, ici, n’est pas héroïque, il ne se contente pas non plus de proposer des formes que l’on pourrait juger «belles» ou pas. Il se confond avec un projet d’existence, à la fois ambitieux et modeste: celui des auteurs.

Ouvrage publié en coédition avec l’Esad Grenoble-Valence. Mise en pages: Anaïs Alauzen et Gwenaël Fradin. Dessin de caractères: Lorène Ceccon et David Vallance.

«Mes différentes rencontres, en particulier avec Fernando, Lorena et N. Duracka, m’ont ouvert l’esprit sur un design ouvert l’esprit sur un design ouvert à des pratiques alternatives dont j’ignorais encore l’existence dans notre société. Avec du recul, cette expérience me permet d’envisager mon activité comme un laboratoire inscrit dans la vie de tous les jours, sans cesse dans l’interrogation des enjeux.

Etant étudiant, j’avais souvent ressenti un peu de gêne pour me situer dans le domaine du design graphique. Aujourd’hui, je développe ma propre pratique, sans prétention, selon mes envies, mes rencontres, dans un apprentissage permanent. Auparavant je voyais seulement deux attitudes possibles qui me mettaient également mal à l’aise: l’une dénuée de sens critique par servitude envers une société de consommation, et l’autre se refermant sur elle-même dans une pratique ne parlant qu’à une élite. Apparaissent aujourd’hui différents champs de design, brouillant ces frontières et ces barrières que j’imaginais. Je pense retrouver une certaine cohérence entre les réels enjeux du design graphique et une pratique concrète affranchie d’un poids culpabilisant qui autrefois freinait ma réflexion.»

Florent Vicente

Sommaire

— Introduction par Annick Lantenois et Samuel Vermeil
— Cartonera et expériences éditoriales autonomes, Florent Vicente
— Décrire des modèles, David Vallance
— Passeurs de sens, Margot Baran
— Dans le lit de Procuste, Gwedoline Dulat
— Perspectives d’une fin, Cécile Galicher
— Caractères typographiques
— Annexe

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