Twinkles
Après trois années d’absence en France Miss Van revient sur la scène artistique de son pays d’origine en présentant une série d’œuvres inédites. Exposée de Los Angeles à Shanghai en passant pas New York cette année, Miss Van pose, le temps de cette exposition, ses valises à Paris.
Figure féminine du street art, Miss Van a fait ses débuts dans les rues de Toulouse. Depuis elle a grandement évolué et livre aujourd’hui une ode à la peinture classique. Des formes plantureuses et aguicheuses des les rues de Toulouse aux peintures mélancoliques et subtiles actuelles, il s’en est fallu plus que d’un pas. A force de voyages et de rencontres Miss Van a complexifié son univers.
A travers ses expositions de l’année passée à Barcelone, Los Angeles, San Diego, Mexico, Barcelone mais aussi Londres et Copenhague, Miss Van a glané de nombreuses influences. Des maîtres anciens elle a observé les techniques et les subtils jeux de lumières. De ses contemporains elle a gagné à partager des moments de vie mais aussi des éclairages nouveaux faisant évoluer ses œuvres vers un travail de peinture plus que vers l’affirmation de soi propre au street art dont elle est originaire. Une belle évolution qui signe une maturation certaine de ses origines.
Défendue depuis 2000 et plusieurs fois exposée à la galerie Magda Danysz, Miss Van revient avec une exposition intitulée Twinkles et propose un univers mélancolique et espiègle, avec toujours une pointe de coquetterie. Un univers où elle invite les femmes à briller, à scintiller. La série regroupe douze toiles et œuvres sur papier. L’univers chromatique relève de nuances de noirs et fait jouer ombres et lumières.
La sensualité et le glamour dominent ces œuvres dans lesquels semble poindre l’érotisme. Les précédentes séries ont montré un style coloré aux nuances chaudes, ici les visages blancs sophistiqués contrastent avec des corps noirs dont les délimitations sont difficilement perceptibles. La palette est plus sobre donc, mais les poupées de Miss Van continuent de nous troubler et suscitent le fantasme.
critique
Twinkles