Communiqué de presse
Yuki Onodera
Tranvest
Que cela soit les flancs d’une montagne, que cela soit des décorations baroques, des ondes sur les eaux du lac, des bonbons, des ruines ou encore les tatouages des indiens d’Amériques, le paysage nocturne d’un port, la foule, une voiture, un insecte, un festival ou l’éclatement d’un ballon ; du micro au macro, de la plus ancienne à plus récente, toutes ces images ont été greffées anarchiquement jusqu’à disparaître sous une surface sombre à la limite de pouvoir en deviner l’amalgame.
Ces silhouettes englobent silencieusement «l’univers»
Notre regard glisse d’une image à l’autre sur la surface de ces corps. On vit alors une sensation pareille à celle ressentie quand on regarde les continents depuis là -haut dans le ciel, ou à l’inverse quand on est devenu tout petit.
Dans cette œuvre, des images apparaissent ou disparaissent au gré de la lumière. L’image varie sans cesse, elle ne se fixe pas.
À l’instar de la (dis)simulation de l’insecte qui se camoufle dans la nature mystérieuse, du plus petit des insectes qui se fond dans l’univers en devenant transparent mais qui, sous un autre point de vue, apparaît avec éclat.
Extrait du texte transvest, Yuki Onodera
Traduction de Florence Coumau.
Yuki Onodera
Yuki Onodera est née en 1962 à Tokyo, Japon. Vit à Paris et travaille entre Paris et Tokyo.