Communiqué de presse
Yun Ik
Transparences
Depuis le mois d’octobre, d’étonnants artistes coréens ont présenté des expositions inédites attestant ainsi de l’extrême vivacité de la création coréenne, dans un cycle qui leur est consacré jusqu’au 21 décembre 2002 à Lagalerie. Ce cycle a permis à de nombreux spectateurs de découvrir une forme d’expression remarquable et réellement surprenante, qui emprunte aussi bien aux traditions de la création occidentale qu’à la culture asiatique.
Chaque artiste, chacun à sa manière, renouvelle les propositions formelles, joue étonnamment du réel et de l’imaginaire, et propose des rapports singuliers entre l’œuvre, l’artiste et le spectateur à travers des créations intensément poétiques.
C’est particulièrement le cas de Yun Ik, artiste à ne pas manquer, qui clos le cycle d’expositions avec «Transparences». Ses créations, tout en finesse, émotion et poésie, ont trait à notre environnement, naturel ou urbain. Yun Ik est une sorte de sculpteur de la transparence. L’écrin qu’il installe autour d’un monde qu’il a spécialement saisi ou recréé à partir de notre environnement est souvent une transparence. Or, cette transparence est comme le prisme agissant sur la lumière et les couleurs. Elle est à la fois matière tangible et presque invisible, mais elle permet au visible de mieux se donner à voir, de déployer toutes les possibilités de l’enchantement qu’il crée lorsqu’il est regardé.
En utilisant la transparence comme cristal, air, ou eau, Yun Ik propose de jouer avec les reflets, l’évanescence et le mouvement. La transparence devient alors pour lui analogue à la douceur et la ténacité d’un souffle, d’une respiration: elle est l’élément vital entre l’œuvre et le regard.