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Transparence et Opacité. Essai sur les fondements théoriques de l’art moderne

Repenser l’esthétique moderne à la lecture de Konrad Fiedler, dont la philosophie méconnue (1876-1895) reste influente. Un essai en trois parties pour comprendre les modèles récurrents de la réflexion sur l’art (la création comme mimesis, opposition intelligible/sensible…), et en constituer, en quelque sorte, l’archéologie.

— Éditeur : Jacqueline Chambon, Nîmes
— Collection : Rayon art
— Année : 2004
— Format : 15,50 x 22,50 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 554
— Langue : français
— ISBN : 2-87711-272-1
— Prix : 32 €

Présentation

Transparence et Opacité fut écrit à la fin des années 1960 et parut pour la première fois en 1975. Cet essai majeur sur les fondements théoriques de l’art moderne avait disparu des librairies depuis près de vingt ans.

Partant d’une analyse de la théorie de l’art de Konrad Fiedler, qui écrivit entre 1876 et 1895, Philippe Junod se livre en fait à une archéologie de la modernité et envisage l’ensemble de la théorie de l’art et de l’esthétique depuis Platon et Aristote. Il établit que l’idée d’art moderne naît quand sont abandonnées aussi bien la voie du réalisme que celle de la peinture d’idées, le naturalisme comme le symbolisme, pour en venir à une troisième voie, celle de l’opacité où l’œuvre opère dans son autonomie, sans transparence ni référence, en faisant prévaloir les droits de la vision et du visible sur ceux de la reconnaissance et du déchiffrement.

À un moment où le moderne apparaît comme un moment de l’histoire de l’art, l’enquête riche et minutieuse de Philippe Junod permet de comprendre les questionnements et les enjeux de toute une époque dont nous sortons à peine.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Jacqueline Chambon)

L’auteur
Philippe Junod, historien de l’art né en 1938, a enseigné à l’université de Lausanne dont il est professeur émérite.