L’exposition « Crypto-codeur : station mobile » à la galerie Tator, à Lyon, présente une installation cinétique et sonore de l’artiste montréalais Thomas Bégin qui amorce une réflexion sur les outils technologiques.
Crypto-codeur : station mobile : une installation cinétique et sonore
L’installation Crypto-codeur : station mobile de Thomas Bégin est composée de huit pierres suspendues par un réseau complexe de fil et se mouvant tels des mobiles pour venir frapper un gros bloc rocheux placé en leur centre, ce dernier étant lui-même posé sur une plateforme motorisée en rotation. Par le mouvement et la percussion des matériaux bruts sont générés des sons cristallins qui révèlent les propriétés acoustiques de l’espace de la galerie.
Thomas Bégin se réapproprie les technologies usuelles
L’installation s’inscrit dans les recherches de Thomas Bégin autour des diverses possibilités de composition sonore à partir d’un principe d’assemblage technique et plastique relevant de la sculpture. Suivant une stratégie de réappropriation de technologies usuelles, Thomas Bégin utilise des équipements audiovisuels obsolètes, des instruments de musique abandonnés et d’autres déchets électroniques pour produire des installations sonores, cinétiques et robotiques qui engagent des discours alternatifs sur ces outils technologiques.
Une exposition du programme « Conversations Montréal | Lyon »
L’exposition « Crypto-codeur : station mobile » est une proposition de la galerie B-312, centre d’artistes autogéré de Montréal qui s’intéresse particulièrement aux croisements des disciplines. Elle s’inscrit en effet dans le programme de résidences, de création in situ et d’expositions croisées intitulé « Conversations Montréal | Lyon » qui propose une mise en lumière mutuelle des scènes artistiques des deux villes.