Simon Starling
Thereherethenthere
L’un des artistes britanniques les plus audacieux de la scène internationale, Simon Starling occupe une place de choix dans cette rentrée artistique. Consacré par le Turner Prize en 2005, Simon Starling a pour la première fois une grande exposition monographique en France.
L’artiste a choisi de travailler son projet à l’échelle de deux institutions: le Parc Saint Léger et le Mac/Val. Au-delà du caractère exemplaire d’une collaboration entre deux institutions, phénomène encore trop marginal en France, le Mac/Val et le Parc Saint léger remplissent ainsi une de leur mission fondamentale: présenter un ensemble d’oeuvre conséquent d’un artiste majeur pour le musée, et proposer de nouvelles productions totalement pensées pour le lieu au centre d’art.
À travers les installations, les performances et les processus qu’il met en place, Starling crée des situations où les objets sont fondus, transformés, reconstruits, de la même manière que situations et contextes sociaux, économiques ou esthétiques se voient remodelés, déplacés ou reliés soudainement les uns aux autres. En traversant les frontières comme les époques, l’artiste impulse des mouvements et des principes de mutation qui parviennent à reconfigurer à la fois l’appréhension de l’histoire et celle de l’expérience quotidienne.
«Notre histoire avec Simon Starling a débuté il y a deux ans avec son exposition «Autoxylopyrocycloboros» (du cycle d’expositions «Zones de Productivités Concertées» qui se proposait d’envisager l’art à l’aune des questionnements économiques). Nous avons souhaité aller plus loin et poursuivre cette collaboration en l’invitant à investir la salle dévolue aux expositions temporaires avec ce projet en deux épisodes, l’un au Mac/Val et l’autre au Parc Saint Léger.
Matérialisant le lien entre les deux volets, le «Dummies project», «Maquettes en blanc (Monographies 1995-2009)», avec la publication d’une vingtaine d’ouvrages, sera pour la première fois, présenté dans les deux lieux.
Tout l’oeuvre de Simon Starling est processuel. Il est construit de déplacements, de parcours, d’histoires, de transformations, d’hybridations, de reproductions, d’échanges, de cycles, de rencontres impensées, de mélanges de genres, temporalités et techniques… Quelle qu’en soient leurs envergures, les épopées de Simon Starling mettent en scènes des gestes de modification. Il élabore une cartographie du réel teinté d’humour, de gravité, de poésie, avec un rien de romantisme.
Au Mac/Val, les oeuvres présentées constitueront le squelette de l’exposition qui proposera une déambulation tout en répliques, reprises, rappel et échos.»
Vernissage
Jeudi 17 septembre 2009. 18h30.
Navettes au départ de Châtelet à 18h, 18h30 et 19h, sur réservation: 01 43 91 64 33
critique
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