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The Word Is…

21 Juin - 26 Juil 2008
Vernissage le 21 Juin 2008

Trois artistes vidéastes, Bill Albertini, Jan Kopp et Curtis Mitchell, apportent une vision du monde par le prisme de l’écran. Ils présentent tour à tour: une série d’images animées en trois dimensions de sculptures de McCracken, un voyage miniature dans le monde de l’enfance et un voyage introspectif.

Communiqué de presse
Bill Albertini, Jan Kopp et Curtis Mitchell
The Word Is…

La Galerie Maisonneuve est heureuse d’annoncer « The Word Is… », une exposition de groupe qui réunit deux artistes américains représentés par la Galerie Martos à New York, Bill Albertini et Curtis Mitchell, ainsi que Jan Kopp.

Seront présentées trois installations vidéo: « McCracken Reel » de Bill Albertini, « Die Welt ist alles, was… » de Jan Kopp et « Godfather » de Curtis Mitchell.

« McCracken Reel » est un film 16 mm de Bill Albertini qui voyage à travers une série d’images d’animation en trois dimensions montrant des sculptures de McCracken. Cette oeuvre s’inscrit en continuité avec l’exploration d’Albertini de l’univers parallèle de la mémoire, sa sélectivité subjective et son histoire révisionniste.

« Die Welt ist alles, was… » (Le monde est tout ce…) est un cinéma miniature conçu par Jan Kopp. L’intérieur d’une boîte en bois vernis montre les images de trois enfants grimpant sur des rochers dans la forêt. Leurs voix récitent en allemand, comme une ritournelle, quelques phrases extraites du « Tractatus logico-philosophicus » de Ludwig Wittgenstein. Ici, l’artiste cherche à confronter deux fabrications d’images du monde. Celle de l’enfant, qu’il invente à travers le jeu, et celle de l’adulte qui en propose une déconstruction intellectuelle.

« Godfather » de Curtis Mitchell fait partie de la « Persona Series ».
Dans cette série, on trouve des scènes marquantes de la vie de l’artiste, qu’il s’emploie à reconstituer. « Mais c’est une autre personne qui endosse mon rôle, et j’éprouve ainsi de l’empathie, sans m’identifier. En utilisant le monochrome en tant qu’outil oblitérateur, la scène peut redevenir immédiate et refléter mon histoire. » Curtis Mitchell

Vernissage le samedi 21 juin de 18h à 21h. 

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