Communiqué de presse
Pirkle Jones, Otobong Nkanga
The Western syndrome
Et soudain est apparu dans l’histoire de l’homme «le syndrome occidental», qui a poussé des peuples entiers à abandonner leurs terres et à se déplacer continuellement vers un point imaginaire. Laissant derrière eux leur histoire qui deviendra au fil du temps aussi invraisemblable qu’une légende. Forcés à l’exil, ils ont traversé des mondes inconnus, fuyant la misère ou l’oppression, et opprimant à leur tour les peuples croisés sur leur route.
Au terme de ce périple, des décennies plus tard, on voit ce que leurs enfants sont devenus. Chez Pirkle Jones, leur quête s’arrête en Californie, qu’il a passé soixante ans de sa vie à photographier. Ils sont devenus fermiers, Black Panther, cow-boys, ou hippies…
Pour Otobong Nkanga, l’Occident n’est pas à l’ouest, mais au nord. Il est riche et vert. Ses œuvres sont comme des territoires fragmentés, des flashs de souvenirs. Les paysages sont confondus et la quête est vaine : rien ne sert de fuir son environnement, où qu’on aille, on le reconstruira à l’identique.
Vernissage
Samedi 9 avril. 16h-21h