The Third Peak

Dirk Bell, Whitney Bedford, Rosson Crow, Stef Driesen, Andrew Guenther, Philippe Perrot et Anne Laure Sacriste
The Third Peak

«…Et donc je peignais, et comme je le disais, je réalisais des peintures très sombres. J’ai vu une petite partie de cette figure bouger et j’entendais le vent siffler. Et je voulais vraiment que ces choses bougent avec du son. Donc j’ai commencé à réaliser des films comme si c’était des peintures en mouvement. Et c’était comme ça. Je ne connaissais pas le business du cinéma, j’étais juste…»
David Lynch Entretien de «The Late Late Show» 26 Fevrier. 1997

Les images en mouvement font partie de notre quotidien. Grâce à la télévision, aux films et aux ordinateurs, les paysages et personnages exotiques rentrent dans notre quotidien. La médiatisation de cette nouvelle mythologie a entraîné une des plus fortes révolutions dans les arts visuels et est un des véhicules les plus importants de l’économie libérale.

Les limites entre fiction et réalité sont aujourd’hui très faibles, laissant une toute petite place à l’imagination. Le défi de beaucoup de peintres est de redonner du plaisir a la lecture de leurs images, rendant ainsi à la peinture une nouvelle et excitante représentation.

Dans un espace hybride entre galerie et salon privé, «The Third Peak», story-board d’un ou plusieurs films en cours de réalisation, regroupe un ensemble de jeunes peintres.
L’artiste allemand Dirk Bell dans une nouvelle série de travaux nous parlent de ses mythes privés sur un mode plus expérimental. Whitney Bedford continue de jouer entre fiction et histoire, ironisant la peinture académique et notre mémoire. Dans un style très différent mais dans une utilisation de l’espace temps proche de Philippe Perrot, la jeune peintre Rosson Crow nous emmène dans son monde, où passé et présent semblent se rencontrer dans un décor de cinéma. Inspiré par le maîtres flamands, le peintre belge Stef Driesen montre 2 grandes peintures des paysages magnifiques dans lesquels se cachent de mystérieux fantômes. L’artiste américain Andrew Guenther matérialise de mythiques fêtes avec un goût psychédélique. Et la peintre française Anne-Laure Sacriste débute avec ses délicates et romantiques peintures toutes en ambiguïté.