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The Tempest, Very Last Moment

29 Fév - 30 Mar 2008
Vernissage le 29 Fév 2008

Pour sa première exposition personnelle, Pascaline Blanchecotte présente une vidéo qui interroge les décalages entre sons et images, cadre et mouvements, afin d’offrir au spectateur un subtil dosage d’érotisme des formes et de séduction du regard. 

Communiqué de presse
Pascaline Blanchecotte
The Tempest, Very Last Moment

La nouvelle programmation d’expositions vidéo dans l’espace « Black Box » du CCC, inaugurée en janvier dernier avec Cécile Hartmann se poursuit avec Pascaline Blanchecotte.
Pour sa première exposition personnelle, l’artiste, récemment diplômée de l’Ecole régionale des beaux-arts de Nantes, présente The Tempest, Very Last Moment, une vidéo réalisée en 2007.

The Tempest, Very Last Moment
oscille dans sa forme entre la performance et la peinture, mais aussi dans son esprit et sa temporalité entre le chaos et le romantisme. Composée d’un plan fixe dans lequel l’artiste occupe l’espace en dansant de façon effrénée, la vidéo est parcourue par les intermittences lumineuses d’une lumière stroboscopique qui envoie des éclairs à un rythme incessant. Ici, le cadre délimite un espace de liberté, où la danse s’apparente à du défoulement, voire à certains instants de la transe, comme une tentative de délivrance. Est-ce pour combler l’ennui, dans l’attente d’un dénouement ou d’une fin qui prend déjà des allures d’apocalypse?
L’association des images du corps « stroboscopé » et de la Sonate pour piano n°17 de Beethoven dite La Tempête accentue la tension qui se crée entre un temps qui semble désorganisé, voire chaotique, et l’image qui se fige à plusieurs reprises, laissant apparaître la picturalité du personnage et chargeant la scène de mélancolie.

La vidéo est un médium privilégié dans le travail de Pascaline Blanchecotte. Le son et la musique y tiennent une place à part entière, en tant que générateurs d’imaginaires et de décors invisibles propres à chaque spectateur. L’artiste s’intéresse ainsi aux décalages entre le son et les images, aux lectures souvent narratives que leur relation fait naître dans nos esprits, comme pour répondre à une attente non formulée que quelque chose advienne.
Entre le désir de voir apparaître quelque chose et ce qui apparaît là où il n’y a rien, c’est un jeu de subtils dosages entre érotisme des formes et séduction du regard. 

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