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The Resonance Project

03 Mar - 03 Mar 2012
Vernissage le 03 Mar 2012

Pour le finissage de l’exposition «La part de l’ombre», Olivier Beer projette cinq vidéos faisant partie de «Resonance Project». Cette œuvre sonore et performative utilise la voix humaine pour stimuler des espaces architecturaux, et trouver en eux la fréquence résonante qui les transformera en vastes instruments de musique.

Olivier Beer
The Resonance Project

«The Resonance Project» est un travail de vidéos, d’œuvres sonores et de performances qui utilise la voix humaine pour stimuler les espaces architecturaux en trouvant la fréquence résonante qui les transforme en vastes instruments de musique. En effet, chaque pièce, chaque espace a sa propre fréquence – une note de musique correspondant à la résonance d’un lieu particulier, comme lorsqu’on fait vibrer le bord d’un verre avec ses doigts.
Oliver Beer a été amené à travailler dans des lieux extraordinaires et partager de vraies expériences humaines: des tubes du Centre Pompidou à l’austérité d’un monastère de la Renaissance ou dans les tunnels des égouts victoriens.
A travers ce projet, il cherche à rendre palpable les réactions instinctives de notre entourage en utilisant la voix comme un moyen de redéfinir notre relation aux espaces qui nous entourent. Que ce soit avec un chœur folklorique bulgare ou avec un chanteur classique, il utilise souvent des textes politiques ou religieux comme un fondement de son travail pour tester les limites linguistiques en distillant le langage à travers les idiosyncrasies d’une architecture particulière. La musique dépend à la fois de la réponse émotionnelle et intellectuelle des musiciens, ainsi que de leurs influences culturelles et musicales, et des mots et de l’espace au moment de l’enregistrement.

1. Worcester College Oxford, 2007.
Vidéo précurseur à l’œuvre cinématographique faite à Rome, cette pièce utilise une technique acoustique en boucle pour distiller les mots de la prière du Seigneur dans la musique, à travers le filtre naturel de l’architecture.
Durée : 3m30s

2. Centre Georges Pompidou, 2008.
Dans une performance entièrement acoustique, une chorale fait vibrer la fréquence de résonance du tunnel transparent qui se trouve au-dessus des toits de Paris au point le plus haut du Centre Pompidou, le stimulant pour le faire résonner comme un tuyau d’orgue architectural.
Durée: 3m20

3. Abbazia di Farfa, Rome, 2008
Les mots de la prière «notre père» sont distillés à travers l’architecture interne d’un monastère.
Une chorale harmonise et trouve les fréquences de résonance d’un monastère pour faire résonner le bâtiment en utilisant ses fréquences naturelles.
Le chœur chante «notre père» en italien. Celle-ci est enregistrée et diffusée sur haut-parleurs. Cet enregistrement est alors lui-même réenregistré et retransmis en boucle. Chaque fois que les paroles sont réenregistrées, le monastère amplifie les fréquences de résonnance, tandis que les fréquences non-résonantes s’affaiblissent. À la fin les paroles se distillent harmonieusement.
Le premier chœur représente les harmoniques. Quand elles correspondent à des fréquences naturelles de la salle, leurs voix sont naturellement amplifiées par l’espace.
Durée: 4m30s

4. Deep and Meaningful, 2009-2010.
Pour produire Deep and Meaningful en 2009, Oliver a emmené un chœur et une équipe de tournage dans le réseau des égouts victoriens de Brighton. Il a dirigé un chœur de voix masculines à chanter une musique spécialement composée pour trouver la fréquence résonante du tunnel. Le chœur chante le mot «Amen» qui interagit avec l’égout, le forçant à résonner comme une immense cornemuse souterraine.
Durée: 7m 20s

5. Pay and Display, 2010-2011
La pièce est composée de deux courts métrages, (9m30 et 3m30), respectivement dans lesquels d’abord un chœur symphonique, puis un chœur d’enfants, font entendre leurs voix afin de stimuler l’architecture d’un parking à plusieurs étages pour trouver ses fréquences naturelles.
Durée:
Film No.1 – c.9m30s
Film No.2 – c.3m30s.

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