The Black Box Museum Project / Memoria

Katarina Zdjelar, Zoran Todorvic, Bojan Fajfric, Igor Stromaje
The Black Box Museum Project / Memoria

« The Black Box Museum » est un projet de musée itinérant, musée portatif, un musée dans un disque dur.

Le nom du projet « Black Box Museum » est lié à la nature opérationnelle de la boîte noire utilisée dans l’aviation. Le disque dur fonctionne comme une boîte noire, avec la possibilité d’entrée (input) et de sortie (output) des données. Il agit à la fois comme diffuseur et archiveur du contenu de l’exposition.

Les intentions et les ambitions de ce projet, conçu par l’artiste et curateur Milan Tutunović, sont focalisées sur plusieurs axes. Comme il s’agit d’un musée, le travail concernant l’enrichissement de son fond doit être permanent, en organisant de nouvelles expositions et en stimulant la nouvelle création.

“The Black Box Museum Project” vise à créer de nouveaux dialogues –entre les artistes, les curateurs et les institutions concernées– au niveau local, régional, national et international. La problématique de la première exposition élaborée au sein de « The Black Box Museum » est celle de la mémoire.

Pour le premier volet de cette exposition, quatre artistes originaires de l’ex-Yougoslavie (Slovénie et Serbie) sont invités à réaliser des productions nouvelles soutenues par le Centre Régional d’Art Contemporain à Sète.

L’exposition sera présentée par la suite à Belgrade (Serbie) en 2011 et à Adelaïde (Australie) en 2012 pour un deuxième et troisième volet augmentés d’artistes français et originaires du Languedoc-Roussillon.

Le choix des artistes repose sur deux principes: leur engagement au niveau des outils numériques, l’intérêt qu’ils portent dans leur recherche à la question de la mémoire.

Le premier volet de cette exposition vise à présenter les travaux d’artistes de Slovénie et de Serbie et de proposer leur regard sur les phénomènes sociopolitiques.

Les artistes sont invités à faire une ou plusieurs oeuvres numériques. Les travaux sont stockés sur un disque dur, qui sert de cerveau à l’exposition, et devient ainsi l’exposition même.

Tous les travaux sont présentés simultanément par un serveur informatique (mainframe) relié à un réseau de petits ordinateurs (les esclaves), qui sont eux-mêmes liés à des appareils de diffusion (vidéo projecteurs, écrans, systèmes audio, lumière, etc).

Une extension de l’exposition et un cycle de conférence sont conçus en coopération avec Kawenga à Montpellier, lieu dédié à la création, la médiation, la formation et la diffusion des arts numériques.