Tête dure de Mounir Fatmi
L’exposition regroupe une série d’œuvres sur la communication et ses ruptures, sur les rapports entre culture occidentale et orientale, les idéologies dont elles sont constituées, l’altérité et le malentendu universel.
De cette exposition, Evelyne Toussaint dira : «Elle fonctionne comme des fictions réelles où le poétique s’unit à l’éthique en une pensée artistique qui affirme un désir, une autre manière de faire le monde, de vivre et de donner du sens. L’engagement n’empêche en rien que l’œuvre, tout à coup, instaure un écart, convoque l’irruption du singulier et de l’inattendu propres à l’invention.
Que l’œuvre soit, dans un même temps, politique et belle, nous enchante et nous soutient. Elle est aussi pour le spectateur l’expression d’une résistance dont on ne saurait nier l’importance dans un environnement aussi conflictuel que le monde actuel, car, comme l’écrit Salman Rushdie, « Si la résistance est inutile, ceux à qui on aurait pu résister deviennent tout-puissant ».
critique
Tête dure