Mathew Hale
Tasuk! Tsukku-san!
A propos de The MIRIAM Books » Jordan Kantor écrit: « L’appropriation et le repositionnement des pages de livre qu’opère Mathew Hale entraîne un aller-retour vertigineux entre le dessin et l’écrit – et entre la lecture et la vue. » (in Pissing Ink: 80 Pages from the MIRIAM Books by Mathew Hale, ed. DAAD Berlin, 2004)
Les pages des ’MIRIAM Books’
– Ces dessins et/ ou collages sont des improvisations associatives. Je suis ma main autant que je la guide. Les images émergent durant leur élaboration. Lorsque je commence, je n’ai aucune idée de ce qui apparaîtra, ou si quelque chose apparaîtra. ’La découverte de leur sujet est leur sujet’ (Jeffrey Eugenides)
– Le processus de fabrication d’une série de ces travaux commence lorsque je découpe toutes les pages d’un livre-’hôte’ choisi au préalable. Ensuite je mélange les pages détachées et les empile. A chaque fois que je veux commencer un nouveau dessin, je divise la pile en deux et je dessine sur la page du haut de la nouvelle pile.
– Une seule règle: il ne peut pas y avoir d’échec. Je dois trouver une façon d’atteindre un résultat satisfaisant à chaque fois. Certains des meilleurs dessins et/ ou collages ont enduré de longues périodes d’échec, d’autres sont apparus rapidement et de façon évidente. Certaines pages sont restées irrésolues pendant longtemps, d’autres ont été achevées en quelques minutes.
– Je commence toujours une nouvelle page en dessinant à l’encre. Le collage intervient dans une oeuvre lorsque le dessin a échoué.
– Une citation: ’Je ne pense vraiment qu’avec mon crayon, car la tête n’a souvent aucune idée de ce que ma main écrit.’ (Ludwig Wittgenstein)
Mathew Hale, oct. 2007
critique
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