Communiqué de presse
Bernard Aubertin
Tableaux-feu et monochromes
Les premiers Tableaux-feu de Bernard Aubertin datent de 1961 et pour ses 75 ans, l’artiste a décidé de renouer avec le feu.
Deux séries sont ici présentées: l’une avec des boîtes en carton contenant des paquets d’allumettes, collées sur une plaque d’aluminium et enflammées; l’autre, constituée de feuilles métalliques percées de petits trous dans lesquels plus de 2000 allumettes ont été placées avant d’être allumées. L’un des Tableaux-feu œuvre de cette dernière série, accroché au mur, sera allumé. Très vite l’Å“uvre se transforme en une véritable torche, laissant une trace de fumée sur le mur.
Pour l’artiste, les traces ou les formes hasardeuses produites par le feu, symbole de création, illustrent la réalité concrète. Toutes sont nouvelles, différentes et éphémères.
En 1961, Bernard Aubertin adhère au Groupe Zéro, formé en 1959 par Heinz Mack, Otto Piene et Günther Uecker. Beaucoup d’artistes comme Jan Schoonhoven, Piero Manzoni, rejoindront le Groupe Zéro. Yves Klein et Arman bien que n’y adhérant pas, en furent les messagers en France.
Sa rencontre avec Yves Klein en 1957 fut déterminante et orienta son Å“uvre dans le sens d’un absolu matérialiste.
Les autres Å“uvres présentées sont des monochromes (rouge, or, argent, noir, jaune et blanc), sur toile, structurés par des touches épaisses ou réalisés au couteau; ou encore, sur papier comme dans la série «Collatéral» où l’artiste a tout simplement essuyé son couteau selon un système logique pour un résultat hasardeux
critique
Tableaux-feu et monochromes