Communiqué de presse
Faites de perfection mathématique, d’esprit, de chair, harmonies de proportions et d’organisation, les « coupes du Bohémian Dome » de Sylvie Pic agissent sur nous comme un puissant révélateur de beauté, nous conduisant simplement à entrer en communion avec l’oeuvre, en silence.
Formes parfaites complètement abstraites, qui exigent du spectateur un regard attentif. En vain, nos yeux inexpérimentés cherchent un appui dans la réalité concrète des choses. Mais c’est un autre niveau d’émotion, auquel nous convie Sylvie Pic. Une émotion, d’une qualité presque formelle, qui mène droit à l’exaltation des sens. Car c’est notre perception dans sa globalité qui est sollicitée, et c’est ce qui d’ailleurs nous donne tant de plaisir.
Sylvie Pic vit et travaille à Marseille. Après 12 années de recherches sur les représentations d’architecture, l’artiste a entamé un travail à partir de la collection d’objets mathématiques de l’Institut Henri Poincaré. Ses recherches sur les formes topologiques l’ont conduite à travailler sur les limites de la vision, et à développer un lien intriguant entre la science et l’Art contemporain.