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Suzanne Lalique-Haviland. Le décor réinventé

Cet ouvrage, à travers plus de 400 illustrations en grande partie inédites, présente le surprenant parcours de Suzanne Lalique-Haviland, une figure essentielle des arts décoratifs en France dans la première moitié du XXe siècle, inclassable interprète du «motif».

Information

Présentation
Jean-Marc Ferrer, Évelyne Possémé, Clara Siverson-Lambec, Isabelle Laurin, Véronique Brumm, Nicole Maritch-Haviland,Véronique Notin, Agathe Sanjuan, Séverine Mabille, Catherine Steinegger, Jacques Body, Michel Collomb
Suzanne Lalique-Haviland. Le décor réinventé

Issue d’une famille d’artistes, Suzanne Lalique-Haviland (1892-1989) débute sa carrière de décoratrice aux côtés de son père, le célèbre maître verrier René Lalique, pour lequel elle exécute de nombreux dessins préparatoires. Remarquée par le couturier et mécène Jacques Doucet qui lui achète ses premiers paravents, Suzanne Lalique appartient à cette génération d’artistes dont le dynamisme et l’élan créatif sont reconsidérés à l’occasion du premier conflit mondial et qui participent dès l’issue de la guerre au bouillonnement artistique des Années folles en France.

Le talent de cette décoratrice française s’exprime dans de nombreux domaines, du textile à la décoration intérieure, du verre pour la maison Lalique à la porcelaine pour la manufacture de Sèvres puis pour la manufacture Théodore Haviland à Limoges. Curieuse et intuitive, puisant son inspiration aux sources de sa vie quotidienne et affective, l’artiste élabore très vite un répertoire personnel de motifs qui participe d’un véritable Style Suzanne Lalique.

Dans les années 1930, elle expérimente sa vision du quotidien dans ses natures mortes, la créatrice pouvant être considérée comme un peintre de l’intime. À partir de 1937, Suzanne Lalique devient décoratrice à la Comédie-Française, s’attachant à la conception de costumes et décors de près de 80 pièces de théâtre, spectacles remarquables par leur unité de ton, tout comme ceux auxquels elle participe pour le théâtre privé, l’Opéra de Paris ou le festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence dans les années 1950 et 1960.

SOMMAIRE

— Avant propos (Jean-Marc Ferrer)
— Suzanne Lalique et la décoration intérieure (Évelyne Possémé)
— Les créations textiles de Suzanne Lalique-Haviland (Clara Siverson-Lambec)
— Suzanne Lalique-Haviland à Sèvres: «expériences et influences» (Isabelle Laurin)
— Suzanne Lalique: un souffle nouveau pour les créations de la,Maison Lalique (Véronique Brumm)
— Suzanne Lalique-Haviland et la porcelaine de Limoges : une décoratrice du sensible (Jean-Marc Ferrer)
— Suzanne Lalique peintre ou à la recherche d’elle-même (Nicole Maritch-Haviland)
— L’œuvre peint de Suzanne Lalique ou la poésie du quotidien (Véronique Notin)
— Suzanne Lalique, décoratrice à la Comédie-Française: une certaine interprétation de la tradition (Agathe Sanjuan)
— Les décors de Suzanne Lalique: l’élégance scénographiée (Séverine Mabille)
— Suzanne Lalique, du théâtre à l’opéra (Catherine Steinegger)
— Suzanne Lalique entre Jean Giraudoux et Paul Morand (Jacques Body)
— Suzanne Lalique et Paul Morand (Michel Collomb)