La succession du fondateur de l’Op Art déchire la famille Vasarely depuis vingt ans. Dans le processus, la plupart des 1 300 oeuvres originales dont l’artiste l’avait dotée, en plus de 18 000 sérigraphies, ont disparu. Seules 44 oeuvres monumentales subsistent aujourd’hui dans le bâtiment.
Au dernier épisode, le petit-fils du peintre, Pierre Vasarely, a été reconnu le 6 septembre 2011 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence comme le «seul titulaire du droit moral de l’ensemble de l’oeuvre de l’artiste».
Cette décision vient confirmer celle déjà rendue en 2009 par le tribunal de grande instance d’Aix, avant que Me Taburno-Vasarely, belle-mère de Pierre Vasarely, ne fasse appel.
Pierre Vasarely s’est félicité de ce jugement qui «vient aujourd’hui mettre un terme aux multiples dénis de justice de Me Michèle Taburno qui, sans droit aucun, s’est autorisée à administrer pendant de trop nombreuses années l’oeuvre de Victor Vasarely, dépouillant ainsi de ses oeuvres une fondation reconnue d’utilité publique». Selon lui, les «oeuvres majeures» de l’artiste sont «entreposées illégalement» depuis 2004 à Chicago, là où réside Me Taburno.
Celle-ci est condamnée à lui verser 30 000 euros au titre des frais de justice et à lui remettre les archives du peintre.