Strates et arts, autour de François Morellet

Communiqué de presse
François Morellet, Bernard Piffaretti, Claude Closky, Stéphane Dafflon, Véra Molnar, Silvia Bächli, Yann Sérandour, Guillaume Leblon, Absalon, Alan Charlton, Joseph Kosuth, Günther Förg, Olivier Mosset, Chuck Nanney, Blinky Palermo, Helmut Federle, Daniel Dezeuze, Franz Ehrard Walther
Strates et arts, autour de François Morellet

La Galerie Hervé Bize a le plaisir d’annoncer l’exposition, « Strates et arts, autour de François Morellet », qui emprunte son titre à un palindrome créé par Morellet en 1999.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’actualité que connaîtra l’œuvre de François Morellet, du 2 mars au 4 juillet 2011, avec l’exposition rétrospective, Réinstallations, qui se tiendra au Centre Pompidou à Paris (Galerie 2, niveau 6).
 
La Galerie Hervé Bize, qui entretient avec l’artiste des relations privilégiées depuis 1989, accompagne cet événement par une exposition qui réunit des œuvres d’artistes français et internationaux. Ce projet s’est dessiné de sorte qu’il puisse transmettre un reflet complice des filiations et des rencontres qui contribuent à fonder l’art aujourd’hui.

Ainsi, cette exposition doit être considérée comme une petite constellation d’affinités tissées autour d’une figure incontournable de l’art contemporain, François Morellet, dont l’influence, sans cesse croissante, n’est pas toujours mesurée tant elle ne se limite pas au champ stricto sensu d’une forme d’abstraction géométrique.

L’introduction d’un process, la définition d’un programme ou d’un système, la réduction des décisions subjectives, les questions autour de la couleur –la monochromie, le noir/blanc–, l’exécution déléguée ou bien encore l’introduction d’un nouveau matériau ou d’une technique de reproduction, le rapport au langage, etc. sont autant de paramètres qui sont au cœur de la démarche de Morellet et que partagent les artistes réunis.

Cette exposition, qui rassemblera essentiellement des peintures mais aussi des œuvres néons, dessins, vidéos et éditions rares, renvoie le spectateur à une esthétique dont les bases découlent du renouveau intellectuel des années 1960-70, largement anticipé par Morellet dès le début des années 50.

Il sera naturellement impossible, au travers de ce projet, d’appréhender tout ce qui relie ces différentes personnalités, de trois générations différentes, à l’œuvre aujourd’hui charismatique de François Morellet mais pour autant, tous ces travaux donnent ostensiblement corps à un ensemble de pensées plastiques, à la jonction du minimalisme et d’une esthétique empreinte de radicalisme iconoclaste.