Communiqué de presse
Aldo Mozzini
Storie raccontate a metÃ
Brinquebalantes, éphémères et bricolées, les qualités intrinsèques des œuvres de Mozzini ne doivent pourtant rien au hasard. Si ses origines tessinoises constituent d’abondantes sources d’inspiration pour son œuvre, il ne faut voir là ni hommage élogieux ni calcul cynique.
Il s’agit bien plus d’une interrogation profonde sur le thème ou le concept « d’identité ». Ainsi des œuvres comme Grottino ou Gerlo renvoient explicitement à des archétypes tessinois couramment utilisés dans la communication touristique, pour véhiculer une image de territoire tranquille et d’apaisante innocence.
Mais l’art et la manière avec lesquels Aldo Mozzini se réapproprie ces visions idylliques véhiculent une impression de fragilité et d’instabilité qui font doucement vaciller les lieux communs tels que « sentiments d’appartenance » ou « identité ». Ailleurs Refuge ou Camper consistent en la recréation d’habitats de fortunes nomades.
Loin de renvoyer aux seules constructions des sans abris, ces micro sculptures/architectures sont bien plus à envisager comme de modestes monuments érigés à la (modeste) gloire d’un autre art de vivre, d’une autre philosophie de la vie.
Pour sa première exposition personnelle en France, Aldo Mozzini proposera de nombreuses nouvelles créations spécifiquement réalisées pour la Villa du Parc. Ainsi, le public pourra découvrir une étrange forêt d’arbres calcinés, une série déceptive de cages à oiseaux hermétiques, un drôle de cabinet de curiosités entièrement fait d’œuvres utopiques ou inachevées, une importante série de dessins pour la première fois dévoilée, une installation avec tapis rouge et lustre précaire, un logo labellisant le prénom Aldo sur lequel viennent se greffer de sommaires étagères avec multiples de claquettes en bois et carton…