Stéphane Couturier
Stéphane Couturier
Le travail photographique de Stéphane Couturier fait l’objet, depuis le début des années 1990, d’une excellente reconnaissance internationale. Ses images sont présentes dans de nombreuses institutions et collections en France et à l’étranger. Il a participé à de nombreuses expositions collectives dans le monde entier. Le Printemps de Cahors en 1996, le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg en 1999, les Rencontres internationales de la photographie d’Arles en 2001, la Bibliothèque Nationale de France en 2004, l’Exposition Universelle Aichi au Japon en 2005, la Photo Biennale de Moscou en 2006, entre autres, lui ont consacré des expositions personnelles. Son travail a été honoré par le Prix Niepce en 2003.
Stéphane Couturier a été amené à visiter les grandes villes et leurs banlieues. La ville, l’industrie, les paysages construits sont, pour lui, un moyen de questionner le rapport de l’œuvre au sujet représenté. Ce double aspect — l’investigation documentariste indissociable à la recherche plasticienne — caractérise l’ensemble de son Å“uvre photographique. Depuis 1994, Stéphane Couturier travaille par séries: Archéologie urbaine axée sur les espaces urbains en mutation, puis les Villes génériques, les Landscaping et les Melting Point dont la première série réalisée en 2005 est composée d’images numériques, réalisées à l’intérieur des chaînes de montage des usines Toyota de Valenciennes. C’est sur ce thème des Melting Point qu’une commande photographique sur le site du Palais de Marbre à Nice a été réalisée. Elle sera présentée pour la première fois lors de l’inauguration de l’exposition.
L’exposition présentera également la vidéo Brasilia-Axe Monumental qui est constituée de deux enregistrements effectués de part et d’autre de l’axe monumental de Brasilia, tout près de la gare centrale des bus. L’entrelacement des deux enregistrements peut paraître vraisemblable par moments, mais très vite le doute s’installe et de nombreuses incohérences peuvent être décelées. En fin de boucle, l’ensemble des véhicules disparait, pour réapparaître quelques dizaines de secondes plus tard. Quant à la vidéo Séoul-Tanji, elle est constituée d’un long travelling sur des façades en construction dans la ville de Séoul. La variation dans l’uniformisation représente le thème central de cette vidéo «Séoul-Tanji». La répétition de façades quasiment identiques sous forme d’un défilement ininterrompu fini par «abstratiser» le sujet et hypnotiser le spectateur pris d’un vertige face à ce trop-plein de réalité qui devient quasi fictionnel.
Vernissage
Jeudi 28 juin 2012 Ã 19h