Stardust ou la dernière frontière

Présentation
Frank Lamy, Alexia Fabre
Stardust ou la dernière frontière

Cinquante ans jour pour jour après le lancement du premier satellite artificiel de la terre est inaugurée au MAC/VAL, musée d’art contemporain du Val-de-Marne, l’exposition «Stardust ou la dernière frontière».

Depuis l’aube de l’humanité, le ciel, ses astres et phénomènes fascinent. Autrefois lieu des forces obscures qui régissent les destinées, le ciel est un territoire à conquérir qui, malgré les avancées technologiques et scientifiques, demeure secret et lointain, énigmatique.

«Stardust ou la dernière frontière» réunit des œuvres d’une quarantaine d’artistes internationaux. Cieux, planètes, étoiles, voie lactée, constellations, comètes, satellites, supernovae, big bang, trous noirs, fusées, astronautes sont les personnages de cette saga. Tentant une description de l’ailleurs, c’est de la condition humaine dont il est fait état. Il y est question de fiction, d’artifices, de fabrique de l’image. Mais aussi de pouvoir, de conquête, de colonialisme, d’identité…

Les textes du catalogue, qui reprend toutes les œuvres exposées et offre de nombreuses vues in situ, reviennent sur cet espace miroir du monde, reflet des conceptions de l’univers. Frank Lamy, commissaire, chargé des expositions temporaires, s’attache plus particulièrement à cet espace de fantasme et de projection que représente le ciel pour les artistes invités, tandis qu’Alexia Fabre, conservatrice en chef, co-commissaire de l’exposition, suit les traces du personnage créé par David Bowie, Ziggy Stardust. Daniel Kunth, astronome, directeur de recherche à l’Institut d’Astrophysique de Paris, revient quant à lui sur les origines du ciel — objet de contemplation, sujet de recherche, outil de travail ou matière créative — et les désirs qu’il suscite.