Trisha Brown
Son of Gone Fishin’/Les Yeux et l’âme/Newark
Née en 1936, cette artiste légendaire a influencé des générations de danseurs en amenant son art vers la modernité tout en ne reniant jamais ses classiques. Son of Gone Fishin’ puis Les Yeux et l’âme et enfin Newark, représentent autant de portes d’entrée dans un univers en perpétuel mouvement qui puise ses inspirations auprès de plasticiens ou de compositeurs. Que la musique soit de Rameau ou du créateur contemporain Robert Ashley, le plateau ne trahit jamais l’exigence qui caractérise le travail de Trisha Brown: libérer le mouvement de ses lourdeurs, ses entraves et ses pesanteurs, délier au maximum les gestes des interprètes. Fascinantes, ses pièces sont aussi d’une beauté étourdissante. C’est un régal d’y voir les danseurs plier et déplier leurs corps dans de superbes arabesques. Un bonheur de les suivre dans leurs aériennes ondulations. Un enchantement d’être les témoins de leur virtuosité impeccable, servie par une technique de haut vol et une précision à toute épreuve.
— Son of gone Fishin’ (1981)
Chorégraphie: Trisha Brown
Musique: Atalanta (Acts of God) de Robert Ashley
Costumes: Judith Shea
Recréation lumières: John Torres,
Avec: Cecily Campbell, Olsi Gjeci, Leah Ives, Tara Lorenzen, Jamie Scott, Stuart Shugg
— Les Yeux et l’âme (2011), version chorégraphique de Pygmalion (2010)
Chorégraphie, mise en scène, scénographie: Trisha Brown
Lumières: Jennifer Tipton
Costumes: Elizabeth Cannon
Musique: extraits de Pygmalion de Jean-Philippe Rameau, enregistrement William Christie et les Arts Florissants pour Harmonia Mundi
Direction musicale: William Christie, Brooklyn Academy of Music
Avec: Neal Beasley, Cecily Campbell, Marc Crousillat, Olsi Gjeci, Leah Ives, Tara Lorenzen, Jamie Scott, Stuart Shugg
— Newark (Niweweorce) (1987)
Chorégraphie: Trisha Brown
Orchestration sonore, réalisation: Peter Zummo, Donald Judd
Lumières: Ken Tabachnick.
Avec: Cecily Campbell, Olsi Gjeci, Leah Ives, Tara Lorenzen, Jamie Scott, Stuart Shugg.