Communiqué de presse
Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli
Solum
On connaît Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli, chorégraphes et danseurs turcs, pour les avoir vus dans Dolap et Sek Sek, deux pièces remarquables par leur manière radicale d’investir le corps.
Après avoir travaillé en duo pendant dix ans, ils proposent aujourd’hui une pièce constituée de deux solos que chacun des danseurs a chorégraphié pour lui-même.
Ce principe de composition duel ne fait pas moins de Solum une pièce unique, cohérente et homogène. Bien que les deux parties qui la constituent soient très différentes, on y décèle un engagement physique et une esthétique commune.
Dans Solum, qui en latin signifie «seul» mais aussi «sol» ou «terre», le corps est conçu comme un champ d’exploration. Empêché, voire mutilé, il est au centre d’une recherche plastique et formelle qui s’appuie sur une étonnante économie de moyens. Malgré la violence symbolique des images, un humour fin traverse ce spectacle dénué de tout effet spectaculaire.