Communiqué de presse
Vincent BarréÂ
Solides. Fontes d’aluminium, terres
«Fondre, couler. Ces deux termes décrivent le passage par l’état fluide d’un corps, promis à la solidité — Ils ont aussi des sens figurés: se fondre, se couler — perte, fusion, disparition, mimétisme. L’abondance des mots trahit la richesse imaginaire de ce changement d’état qui reliant l’esprit à la matière parle de corps et d’émotions, de mouvements.
Plus que de la visibilité d’une forme stable, il s’agit de l’être.»
Les fontes d’aluminium et les terres sont apparues dans les années 2000 alors qu’avec les bronzes, les intérêts de Vincent Barré se resserraient sur les enjeux du corps — le projet CORPUS. Aujourd’hui une distance est prise avec l’idée de dépense et de morcellement. Mais par le travail des mains, le travail d’atelier, de fonderies et de fours, la dimension corporelle et humaine plus que jamais s’impose .
Les objets d’échelle domestique — échelle du mobilier et de l’outil, montrées à la Galerie Bernard Jordan contrastent avec les grandes fontes de fer qu’il réalise pour des espaces extérieurs — architecture et sites urbains . Ils sont liés par leur processus de fabrication et par un même imaginaire, mais dans le registre de l’intime. Cette exposition est conçue en liaison avec un nouveau cycle d’expositions: Abbaye Cistercienne de Quincy, Centre d’Art de l’Yonne en 2003, Musée Bonnat et Ville de Bayonne en 2004, Musée des Beaux-Arts et Ville de Tourcoing en 2005.
Ont collaboré à ces oeuvres: Lucie Chaumont, sculpteur assistante, Fonderie d’aluminium Ortel, Centre de Céramique de La Borne et atelier Gérard et Carole Simoens.
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