Benedict Taylor, D’incise, Pascal Battus
Soli
Benedict Taylor
Benedict Taylor a étudié l’alto au Royal Northern College of Music de Manchester, et se spécialise dans la musique contemporaine, les collaborations artistiques et l’improvisation. Il joue et enregistre en tant que soliste et interprète à Londres, mais aussi dans l’ensemble du Royaume-Uni, en Europe et en Asie.
Benedict Taylor développe un jeu à la palette aussi large que l’instrument peut offrir, évoluant au sein de formations allant des ensembles de musique nouvelle (London Improvisers Orchestra, Berlin Improvisers Orchestra, London Sinfonietta Collective, Tokyo Improvisers Orchestra), aux duos de free jazz et d’improvisation (avec Alison Blunt, Tom Jackson, Chris Cundy, Leon Michener, Lawrence Upton, Miya), des groupes électro-acoustiques (Electro-Acoustic Review, Regular Music II), à l’orchestre symphonique (London Contemporary Orchestra, Orquestra Do Norte & Orquestra Do Algarve, Portugal).
Ses collaborations l’ont amenées a travailler avec de nombreux compositeurs tels que Stephen Crowe, Newton Armstrong, Tim Yates, les artistes sonores John Drever, Jerry Flemming et les compagnies de danse moderne Rambert Dance Company et Typewriters Collective, ainsi que de nombreux cinéastes (Anurag Kashyap, Anand Gandhi, Aamir Bashir, Maria Guerberof, Rajesh Thind, Mohit Takalkar).
Benedict Taylor travaille également en tant que compositeur pour des films d’art.
D’incise
D’incise (1983), musicien électroacoustique, à la fois compositeur et improvisateur, aux influences allant de la musique concrète, drone, EAI et post-réductionnisme à l’electronica. Il se concentre surtout sur la génération et la manipulation d’objets et de sources acoustiques, aime aussi les feedbacks et les glitches digitaux.
Il tend à extraire les plus infimes détails des éléments, apprécie la lenteur et les explorations obsessionnelles de processus simples. Il coordonne le label Insubordinations, dédié aux musiques improvisées, et a pris part active au collectif et netlabel Audioactivity, fait du design graphique, et parfois des installations sonores. Profondément influencé par les réflexions sur la culture libre, il aime partager ces albums et créations sur le net.
Pascal Battus
Guitariste et percussionniste vaguement, Pascal Battus tsunamise depuis plus de 20 ans les limites instrumentales pour façonner son outillage sonore toujours proche de l’électricité et de gestes sonores singuliers.
Seul ou aux cotés de nombreux musiciens, danseurs, artistes visuels, il joue en Europe, Amérique du Nord, Moyen et Extreme-Orient.
Ses disques sont édités sur Potlatch, Corpus Hermeticum, Amor Fati, Cathnor, Herbal International.
Les surfaces rotatives sont moins un instrument défini qu’une chaîne opératoire variable et constituée de trois éléments plus ou moins distincts.
L’excitateur, généralement issu du mécanisme de vieux walkmans est fourni par différents petits plateaux mis en mouvement par des moteurs.
Le vibrateur: essentiellement des feuilles de papier, carton, plastique, métal, bois, des fragments de polystyrène, gobelets, des tiges fines et pointues.
Ces corps mis en contact avec un plateau qui tourne produisent une vibration qui aura besoin selon les cas d’un résonateur.
Une feuille de papier ainsi excitée et mise en vibration joue naturellement le rôle de résonateur, en revanche, la vibration d’une petite tige reste trop faible, j’utilise alors par exemple des barquettes de polystyrène qui au contact de la tige dévoilent et, tel un haut-parleur, rendent sa vibration.
Pour toutes ces opérations je peux user d’une ou de deux mains et par conséquent produire un seul ou deux sons simultanément.