Jürgen Albrecht, Gérard Baldet, Anne Ferrer, Rebecca Horn, Jean-Paul Marcheschi, Hélène Mugot, Juan Munoz, Lucy Orta, Osman, Jean-Pierre Raynaud, Pierrick Sorin, Nathalie Van-Dosell, Ghislaine Vappereau, Emmanuelle Villard
Soixante quatorze et un jour
Soixante-quatorze et un jour , c’est le temps que dure l’exposition.
Soixante-quatorze et un jour pour que des univers différents se mêlent, s’entrecroisent, s’évitent, se confrontent dans le partage d’un même espace: une sorte de «cohabitation temporaire». Nous voudrions, pendant ces soixante-quatorze et un jour , introduire, juste, un petit décalage dans la continuité… se glisser et pourquoi pas, perturber l’espace, créer une sorte de promiscuité.
Soixante-quatorze et un jour à la fois durée et intervalle.
Le «un jour» apparaît comme une prolongation, un rajout, un temps fort. Jorge Luis Borges, en faisant référence aux «Mille et une nuits», trouvait dans l’«une nuit» un signe d’infini. En tout cas, il y dans notre «un jour» la possibilité d’un «encore». Soixante-quatorze et un jour se veut aussi comme une évocation lointaine au récit. Des histoires réelles et fictives, des histoires d’aujourd’hui et d’hier. Le temps encore.
Le temps présent dans les pages brûlées du journal nocturne de 11 000 nuits de Jean-Pierre Marcheschi, temps encore dans la métaphore d’un cycle vital chez Hélène Mugot. Un temps d’ intervalle, de rencontre, d’un face à face dans l’œuvre de Nathalie Van Doxell.
Suspension de temps avec Mine de rien de Ghislaine Vappereau , et tout ceci que a titre d’exemple.
Mais surtout temps d’éveiller l’imaginaire pour construire et reconstruire le monde avec chaque rencontre, avec chaque regard.
Le Musée d’art et d’histoire de Saint Denis, accueille le troisième volet du cycle Placer / Déplacer.
Ce cycle résulte de la collaboration entre le musée et la collection publique d’art contemporain du Conseil général de Seine-Saint-Denis (FDAC).
<«Soixante-quatorze et un jour» est une proposition de Yanina Isuani et mabel tapia dans le cadre du cours Exposition(s) de Jérôme Glicenstein à l’Université Paris VIII.