Société Réaliste
e-pothèque
Sous l’intitulé «e-pothèque», la coopérative parisienne Société Réaliste voudrait revenir sur quelques points de fixation de l’art à l’économie. Qu’il s’agisse des projets économiques portés par la coopérative ou de l’économie d’autres projets, Société Réaliste voudrait pointer des exemples récents pour leur poser des questions.
Question d’autonomie des moyens de la production, de statut économique des produits de l’art, de droits de propriété, de spéculation dans l’espace public.
Depuis la production d’informations, celles de réseaux de travail ou encore celle de solutions financières, il s’agira de souligner que c’est aussi dans le champ de son économie que l’art développe ses stratégies et prend des positions, de subordination ou de belligérance.
Société Réaliste, en expliquant son propre positionnement en tant que coopérative, voudrait appuyer sur l’importance d’une pensée méthodique de l’organisation de la production face aux machines de réification que sont les institutions de l’art (à capitaux privés ou publics ou mixtes).
«Grâce à la campagne que nous venons de mener ensemble, nous avons pu nous assurer un notable avantage stratégique. Voici liquidée, au Levant, l’hypothèque que la subordination de Vichy à l’Axe faisait peser sur le théâtre d’opérations d’Orient» (Charles De Gaulle, Mémoires de guerre, 1954.)
Commencée en 2004, Société Réaliste est une coopérative de recherche et de production travaillant depuis Paris. Société Réaliste s’intéresse à des champs tels que l’économie expérimentale, le design politique ou encore l’ergonomie territoriale.
Coopérative résolument polytechnique, la production de Société Réaliste se développe par le biais d’expositions, d’écrits, de contributions à des projets de recherche collectifs, de présentations ou encore de conception de manifestations culturelles.
«e-pothèque» est une présentation introduite et modérée par Tristan Trémeau (Bruxelles/Paris), critique d’art.