ART | EXPO

Sir Alice

11 Nov - 22 Nov 2008

Pour sa première expo personnelle, l’artiste protéiforme Alice Daquet, aka Sir Alice, présente ses recherches sonores, vidéos et photographiques.

Sir Alice
Sir Alice

Artiste protéiforme, Alice Daquet aka Sir Alice navigue dans différents univers: la recherche, la création musicale, plastique et chorégraphique .

Elle monte sur scène à 14 ans au sein d’un groupe de rock alternatif punk et suit une scolarité exemplaire. Diplômée en sciences cognitives et neurosciences, elle est chercheuse plusieurs années à l’ Ircam autour des interfaces homme-machine. Pendant cette période, à 22 ans, elle signe chez Tigersushi son premier EP. Une musique entre post-punk et électronique expérimental très pointue qu’elle produit intégralement seule.

Sa voix lui vaut d’être invitée sur différents projets, du célèbre Nouvelle Vague, à des projets de musique improvisées. Récemment Maxime Delpierre lui demande d’incarner la Diva de «Viva & The Diva» groupe émergeant aux influences kraut rock et hip hop. Connue comme auteur, compositeur et interprète musicale principalement, elle écrit aussi pour des chorégraphes, des ensembles contemporains ou ses propres projets artistiques et se fait remarquer dans le domaine de l’art contemporain comme performeur.

Elle produit maintenant des travaux vidéos et photos. Parmi les dates importantes, en 2005, elle expose à la Fondation Cartier dans le cadre de J’en Rêve une installation sonore et performe pendant les soirées nomades. Elle est invitée aux Nuits Blanches 2006 de Paris pour lesquelles elle propose une performance de 10 heures: Le Bleu du Ciel. En 2007, son premier film est réalisé et présenté au nord de la Norvège dans le centre d’art de la ville de Tromso. Elle réalise depuis la plupart de ces oeuvres plastiques dans ce pays.

«Un instant avant l’accès à la conscience, avant l’abstraction, la capacité d’évoquer l’absent, sans le montrer, le concept, simplement le nommer, la capacité de représenter, de se représenter, comme un concept, de se nommer. Un instant avant, ainsi dépourvu d’identité, de se savoir exister.
J’ai créé des êtres, ni homme, ni femme, ni même animal dont j’emprunte les enveloppes, les juxtaposant, comme une mue inachevée.
« Mes monstres » ne sont que l’imagination d’une espèce bien réelle que l’Homme n’a jamais trouvé. Une espèce empruntant à l’homme comme à l’animal sans instinct, ni conscience, passant d’un état à un autre, se métamorphosant à la manière d’Ovide, se dépeçant de ses peaux d’animaux, désincarnant l’Humain.»

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