Communiqué de presse
Dominique Dehais, Julie Giraud, Marie-Amélie Porcher, Delphine Pouillé
Singulier… multiples
Pour «Singulier… multiples», la galerie la Ferronnerie présente un ensemble d’œuvres, soit des multiples – Dominique Dehais, Julie Giraud, Marie-Amélie Porcher -, soit des Å“uvres uniques appartenant à des séries limitées, Delphine Pouillé, Marie-Amélie Porcher.
Â
Dominique Dehais proposera pour la première fois un ensemble de sérigraphies et impressions de dessins préparatoires, des projets composés en amont de ses installations et œuvres. Depuis plusieurs années, il crée des œuvres monumentales en trois dimensions, dans lesquelles le spectateur peut expérimenter physiquement son système. En utilisant des panneaux de bois de 210 x 80 cm, colorés suivant un procédé de hasard qu’il a élaboré au préalable, et en les installant dans un espace selon un schéma, il provoque une sensation à la fois visuelle et physique chez le spectateur.
Â
Delphine Pouillé dit de son travail: «Contraindre et envahir des corps et des espaces. Lier, relier, ligoter. Les cagoules et les bouées sont des objets textiles «prêts-à -porter» que je mets en scène au travers de photographies. Ils sont ensuite détruits. Seule l’image reste. Ces objets sont à la fois vêtements, déguisements, anti-prothèses ou accessoires et n’ont pas l’autonomie d’une sculpture. Ils sont toujours associés à un corps, ou plusieurs, qu’ils entravent et plongent dans une interdépendance annulant toute forme d’individualité. Ces objets colorés envahissent donc les corps mais aussi l’espace urbain ou tout autre type de lieux, comme lors de la Nuit des Musées 2009 à Luxembourg, où quatre personnages, revêtus des bouées, ont déambulé dans plusieurs musées et espaces d’exposition de la ville.».
Â
En leur petit atelier, yvette et paulette (Marie-Amélie Porcher) nous ont concocté de nouvelles Å“uvres ludiques, coquines – voire licencieuses -, qui s’ajoutent à leur collection de livres, broches et autres productions agréablement malicieuses: comme par exemple ces dessins aux motifs pas seulement floraux… auxquels
s’ajouteront une série de petites sculptures.
Â
Quant à Julie Giraud, dont la pratique de la sérigraphie et de la lithographie constitue une part importante du travail, elle s’intéresse à traduire les évolutions de la ville, non sans ambiguïté. Pour la sérigraphie Nuit noire, par exemple, où l’on discerne quelques bâtiments menacés par une masse obscure, s’agit-il d’un bombardement ? d’un incendie ? d’un crépuscule orageux ? Elle retrace avec finesse le passage du temps sur des constructions dans la série de lithographies «La ville perdue».
Â
Vernissage
Samedi 23 janvier 2010. 15h-20h.