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Silence Goes More Quickly When Played Backwards

10 Mar - 22 Mai 2005

Une exposition in progress évoluant au gré des rencontres. À propos de la rumeur: l’histoire d’une maison hantée, un film contenant les fantômes sonores, une galaxie qui constelle notre système industriel, l’image olfactive de la planète mars, une architecture invisible, le télétransport, des tensions électriques tentant de communiquer avec les visiteurs, le lieu d’exposition comme condensateur de récit.

Loris Gréaud 
Silence Goes More Quickly When Played Backwards

La première exposition monographique de Loris Gréaud dans une institution parisienne prend place au Plateau dans le cadre de l’exposition annuelle consacrée à la collection du Frac Ile-de-France. Nous souhaitons en effet ici sortir du schéma strict d’un choix de pièces acquises pour nous engager sur le travail de ce jeune artiste nouvellement entré dans la collection avec les installations vidéos Hors prises (acquise en juin 2004) et Introduction (acquise en décembre 2004).

À la suite de cette invitation, Loris Gréaud a engagé un processus de travail qui semble se structurer comme un récit dont Silence goes more quickly when played backwards serait le titre.
Pensée en regard des projets précédents, cette proposition prend le format d’une exposition amorcée en « chantier de travail » dont les questionnements, les choix, et les propositions sont définis par des rencontres et des discussions spécifiques (géobiologistes, ingénieurs, critiques d’art, architectes, historiens, artistes, sound-designers).
L’exposition se construit alors autour de la rumeur : l’histoire et l’expérience d’une maison hantée, un film contenant les fantômes sonores des visites passées, une galaxie qui constelle notre système industriel, l’image olfactive de la planète mars, une architecture invisible, des émissions radiophoniques comme expérience de télétransport, des tensions électriques tentant de communiquer avec les visiteurs, le lieu d’exposition comme condensateur de récit.

Le dernier jour de l’exposition le projet éditorial End extend sera proposé au public comme un nouvel angle de lecture de ce projet qui se sera construit pendant près de 12 mois d’enchaînement à l’image d’une bouteille de Klein.

Dans le cadre des rendez-vous Séquence, Loris Gréaud rencontre le public le jeudi 21 avril à 19h30 au Plateau.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Muriel Enjalran sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

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