William Forsythe
Sider
Depuis quatre cents ans, une tradition de transmission d’interprète à interprète perpétue les inflexions rythmiques du théâtre élisabéthain, comme celles de la danse classique.
Dans Sider, ces motifs langagiers complexes parviennent aux interprètes via la bande-son d’une version filmée d’une tragédie du 16ème siècle.
La superposition des actions des interprètes sur cette partition vocale fait naître des configurations d’une musicalité aussi inquiétante qu’incongrue, soulignant ainsi les thèmes de l’analogie et de l’obscurité de la pièce.